Philippe Henri écrit sur l’asso ARTfactories/Autre(s)pARTs

…Une œuvre d’art est pour nous toujours socialement ancrée, y compris dans ses potentialités universelles qui se révèleront toujours après coup. Dans ce double cadre, nous nous intéressons d’abord aux dispositifs qui partent de lieux ou de thèmes ordinaires de l’existence actuelle, tout en les requalifiant par un travail de mise en œuvre poétique. Travail et véritable expérience esthétique auxquels chacun contribuera (ne serait-ce que par son activité réceptive) pour en faire une parcelle de sa propre fabrique du sensible. Dans cette approche, être plus attentif aux usages courants et donner plus d’importance à l’expertise d’usage des habitants d’un territoire va de pair avec la nécessité de promouvoir un acte transformateur – aussi discret soit-il parfois – par lequel l’usuel se trouve ouvert sur autre chose que lui-même et, par là, le fait respirer autrement, l’enrichit sans pour autant l’exclure…

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