Fin de la première journée du Portrait d’Aubusson

Ici, rien n’est au même niveau, il faut prendre le temps pour rencontrer les gens. On n’est pas dans un plaine et pourtant il y a trois vitesses qui se croisent en permanence, celle des voitures, celle des piétons et celle de la Creuse qui s’écoule avec un débit plus rapide que la marche à pied. Trois vitesses, trois niveaux. En bas il y a l’eau, en haut dans les collines, les maisons et au milieu, les ruines du chapître. Quand la nuit tombe les lumières s’allument. Dans la rue, les lampadaires, les phares de voitures et les ponts et celles qui éclairent au loin, plus loin et qui illuminent les bâtiments dont on ne voit pas la source. Aubusson, la nuit, a beaucoup de charme. Toutes les vitesses s’annulent. Moins de voiture. Moins de piétons. On entend toujours la musique de la Creuse au débit incessant et  qu’on ne voit plus.

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