Terrasson, Terrasson. On est arrivé depuis quelques heures. On est allé directement au centre culturel. Puis dans nos appartements et enfin au restaurant. La ville est encore plus belle de nuit que de jour. La nuit étoilée brille sur un ciel complètement dégagé. On se procure dès demain un domino pour que chacun puisse profiter d’internet dans sa chambre. Demain soir a lieu la présentation de saison au centre culturel, où nous présenterons le Portrait de Terrasson que nous allons réaliser dans les dix jours à venir et la Brique qu’on vient jouer en novembre au cours d’une tournée dans le Sud Ouest. On a passé la soirée avec Jane qui s’occupe de la programmation culturelle à Terrasson. Jane nous a fait un bel accueil. On a passé une belle soirée. Tout le monde (à part Guy et Christophe) est allé boire un verre dans le centre ville, après le restaurant. Pour fêter notre arrivée à Terrasson.
Portrait TERRASSON
sur la route une nouvelle fois
Demain direction Terrasson avec toute la gang. La gang de base. On n’est que cinq, six avec le technicien-magicien qui fera deux allers-retours pour déposer et reprendre le matériel. Ça nous fera une voiture de plus sur place. Une tite camionnette. Pour sillonner tout Terrasson. Plus un véhicule de la mairie. On part demain midi de Lille et d’Arras, on s’arrête à Paris pour prendre un train vers Brives La Gaillarde. Puis Brives, Terrasson en dix minutes. Samedi dès l’aube, on est à pied d’oeuvre. Mille rencontres nous attendent. Didier ira au stade puisque le sport favori à Terrasson est le rugby et c’est aussi le sport préféré de Didier. Alex, son fils est un excellent rugbyman qui joue en Australie après avoir joué en Irlande. Il a été formé au Lille Université Club. On adore être sur les terrains de sport et demander aux joueurs pendant la partie de bien vouloir nous dire une citation qu’on leur tend sur une feuille de papier. Je me souviens qu’à Hinges des footballeurs en plein match s’arrêtaient pour nous dire qui, une phrase de Jean Luc Godard, qui, une citation de Flaubert, qui, du René Char. C’est comme une confrontation de situations pleine de charme, de gentillesse, de tendresse. C’est insolite et poétique. C’est tout ce qu’on cherche.