Vendredi, lendemain de fête

Hier c’était la fête de la musique. On est allé écouter les Steelwood en concert. On a tangué sur les tubes. Sur le blues des Steelwood. On est rentré à la Salle Europa tard dans la soirée et on s’est repassé le film du concert plusieurs fois… On a soupé là. Sur le son des Steel wood. On a fini le couscous du midi réchauffé sur une reprise des portes du pénitencier.
Ce matin on a eu la visite des journalistes.
Toute la troupe est dans la rue. Sur la Pace Centrale. On joue et on diffuse l’info. D’une maison à l’autre. Jamais oublier d’emmener nos invitations à distribuer. Pour qu’on sache où nous trouver…

L’autre jour Martine a suivi Samir et Ali avec une caméra comme un long travelling dans les rues de la cité.
Aujourd’hui nous sommes à mi chemin de la Veillée… Emilie qui habite Wingles va filmer pour nous la ville. Elle a prévu de filmer des endroits qui l’ont marquée. Sa famille a habité plusieurs quartiers de Wingles. Emilie dit: je me suis refait cette nuit dix mille fois le scénario de ce que je pourrais faire.
On a eu une discussion sérieuse à table hier soir. On s’est posé la question de savoir s’il était possible de changer le monde par l’art et la culture. On s’est dit que ça pouvait y contribuer. Mais que ça n’était pas tout. Forcément.
Faut rien lâcher. Rester déterminé… L’enthousiasme fait vivre.