mardi 10 janvier 2012 (matin)

Retour au lycée de l’Europe. On n’ a pas bien mesuré la distance entre l’auberge de jeunesse, l’escale et le lycée de l’Europe. On est arrivé tout juste à l’heure du premier cours (à deux minutes près). On avait Antigone en première heure. Martine et Flora en salle 58 avec les TES1. Et puis on enchaîne en salle 110 avec la classe 206, en salle 02 avec la classe 1STI2D et la classe 203 en salle 105. Matin complet. Tout l’équipe est sur le pont du lycée de l’Europe. Au lycée tout le monde est au travail depuis longtemps déjà.

feierabend (2)

Une nuit à Dunkerque. 4 nuits exactement. On va aller à Malo. Ou on retourne au restaurant japonais. C’est notre cantine du soir. On va faire le point sur la journée. Revoir nos actions pour demain. Et manger des sushis. Toute l’équipe. Hervé vient de Tremblay. Flora vient de St Agil, à côté de Vendôme. Maggie de Bruay La Buissière. Jérémie de Lille. Didier de Lille. Martine de Tourcoing. Guy de Fresnicourt le Dolmen, à côté de Bruay La Buissière.

alvéoles

Architecture structure, étrange organisation. Pas une cour mais de nombreux jardins par ci, par là, pas toujours accessibles, arborés, habités d’abeilles et de sculptures. Un lycée en alvéoles complexes, où il faut faire partie de la ruche pour trouver son chemin. Des virages et des couloirs, des jolies vues et beaucoup de couleurs. Des aquariums. Des plantes. Des coins, des recoins, des pleins et des grands vides aux ateliers. Une ruche à découvrir au fil des classes et des interventions, au hasard des rendez-vous.

feierabend

On se prépare à quitter les lieux. Le lycée reste ouvert jusqu’à 20heures. On fait une petite réunion d’organisation pour demain. On démarre à 8h58. Dans ce lycée l’espace des ateliers est magnifique, divisé en trois parties et il y a des espaces vides pour les machines. Mais aujourd ‘hui nous dit un professeur on travaille davantage sur les ordinateurs que dans les ateliers. Le lycée de l’ Europe a ceci de particulier qu’il n’y a pas de cour de récréation pour les lycéens. Le lycée a été construit il y a une vingtaine d’années et il est tout en briques.

Briques. Briques. Braque. Broc. Bric à brac. Bric. Broc. Briques de brique. Tout en brique. Briquer les briques. Brique à brique.

libérer l'imaginaire

En classe de philosophie ce matin avec les TS4 on a fait les questions/ réponses. Il s’agit de poser trois questions à une classe d’élèves et que chacun y réponde comme il veut. Sérieux ou loufoque. Qu’est ce que ça signifie pour vous d’être de Dunkerque ou des environs? Si vous pouviez changer quelque chose dans votre lycée, vous changeriez quoi? Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde, vous changeriez quoi? On demande aux élèves d’interpréter la réponse d’un de leurs camarades. Pour que les réponses restent anonymes et libérer l’imaginaire.Tout la classe a formidablement bien participé. A la fin du cours on nous a demandé quand est ce qu’on allait revenir? On a dit qu’on ne savait pas bien et que ce n’était pas prévu. Alors une discussion s’est engagée sur la nécessité de pouvoir faire plus de théâtre et de danse à l’école. Le professeur de philosophie nous a dit qu’il animait un cours de théâtre avec des secondes.

entre chien et loup

On voyait les chevaux d’ la mer Qui fonçaient, la têt’ la première Et qui fracassaient leur crinière
Devant le casino désert…
On doit voir avec Le Bateau Feu ( le théâtre, scène nationale de Dunkerque) comment on s’organise pour la saison prochaine. Pour les portraits de villages. Est ce qu’on va à Zuydcoote? Et dans d’autres petites villes et villages de l’ agglomération dunkerquoise et à quels moments de l’année? Tandis qu’on est au lycée de l’Europe en ce mois de janvier 2012, il faut penser à l’avenir. Comme tous ces élèves qu’on rencontre dans les classes, les unes après les autres. Comme tous les élèves qui en particulier vont quitter le lycée en juin. Penser l’avenir. Avenir c’est un mot qui revient souvent quand on fait les phrases dansées avec Hervé. Comme les élèves et comme plein de monde, il faut penser l’avenir. Ni gris, ni verts, ni gris, ni verts, à Dunkerque, comme à Ostende et comme partout quand sur la ville tombe la pluie et qu’on se demande si c’est utile et puis surtout…