En chirurgie, il neige déjà sur un écran d’ordinateur. Tout est calme, tranquille.
On attend dans une grande salle rose, sono branchée pour lancer une valse. On observe, on écoute la façon dont se fait la passation entre les infirmière et les aides soignantes du matin et celle de l’après midi. C’est doux, cas par cas elle prenne le temps assises dans le bureau de voir chaque patient, d’expliquer comment les choses se sont passées depuis leur arrivées jusqu’à l’heure du départ. On n’ose pas les interrompre, ça impose le respect, la distance. Quand ça s’arrête on lance la valse, Jérémie invite une infirmière a dansé, Camille et Didier aussi, et ça tourne, ça tourne, on prend des photos pour le stop motion, dans la salle rose au milieu des tubes, des seringues, de la bétadine et de l’éther.