Il y a.

Il y a des grumiers tellement gros, qu’on croit que ça ne va pas passer dans les rues du village, mais ça passe quand même.
Il y a des chars fleuris qui sont revenus cette année à la fête patronale.
Il y a des années à neige et de la neige de culture.
Il y a des années à myrtilles et des années à champignons, et parfois c’est les mêmes années.
Il y a un V V F où les pompiers mettent le feu pour faire des manœuvres.
Il y a la montagne en haut et il y a la plaine en bas.
Il y a Chalmazel et il y a Jeansagnière. En fin, plus maintenant.
Il y a le bourg et les hameaux.
Il y a le bourg et la station.
Il y a des brebis qui entretiennent les chemins et des agneaux qui naissent presque tous les jours en ce moment.
Il y a un hameau qui s’appelle Le Coin. Alors on dit j’habite au coin.
Il y a l’Authentique, l’Auberge des Granges, l’Épicerie, la Boulangerie, le café chez Marie-Louise, le Garage, trois Scieries et un Château.
Il y a le marché le mercredi.
Il y a la poste dans la Mairie.
Il y a le centre de loisirs dans les locaux du plus petit collège de France.
Il y a de la limonade dans le vin rosé, ça s’appelle un rosé limé.
Il y a des pompiers qui sortent 155 fois par an.
Il y a des bucherons qui font du jardinage dans la forêt.
Il y a de la gentiane à la Source.
Il y a du Patchia, et ça se prononce Patchia, même si  ça s’écrit patia : T.-I.-A.
Il y a des résidences secondaires qui restent secondaires.
Il y a des résidences secondaires qui deviennent principales.
Il y a des jeunes qui restent au pays, même s’ils n’étaient pas du pays.

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