On avance: jeudi et vendredi. C’est le montage de la deuxième partie du spectacle. On recommence, on recommence les mêmes scènes qui progressent. Cela demande beaucoup de concentration à nos ami.e.s Turbulents mais le travail est là et on garde une ambiance de travail détendue et volontaire.
Il y a des moments poétiques. Ce n’est pas facile la poésie, c’est une question d’équilibre. Il y a des moments drôles. C’est n’est pas facile l’humour, c’est une question d’équilibre. Il y a des moments plus sombres. C’est pas facile non plus. Tout cela, nous donnera, on le souhaite, un spectacle à l’image de nos rencontres aux chapiteaux: intenses, complexes, sincères, infiniment humaines et entières en tout cas.
On se faisait la réflexion à soi-même hier soir en rentrant: c’est bien cela qui se passe aux chapiteaux, on lie des relations qui semblent plus vraies, plus dans la vie, plus dans la terre et faire, parfois, la transition parfois avec, par exemple, un pot de première très institutionnel et formelle demande une réadaptation et nous force à nous demander si nous n’aurions pas à réfléchir sur nos comportements dans le milieu culturel: pourrions-nous être plus simples et plus authentiques?