L’homme au vélo…

Au grès de nos errances dans les rues de Capdenac, lors de nos portes-à-portes, nous avons rencontré cet après-midi, Jean-Jacques Civalero, par hasard.
Il est sur son vélo près du bistrot de Paris, nous étions en train de taper aux portes et il nous dit tout de go: « Venez chez moi voir mon travail! ».Vous commencez à nous connaitre, on dit oui, et on se laisse guider. On le suit. Il est sur son vélo, il tient absolument à ce que nous soyons sur le trottoir. On passe devant l’église, il nous parle des vitraux. On devine déjà qu’il aime la matière, le verre dans sa façon d’en parler. Pas loin de là, il ouvre une porte et nous entrons dans une cour. Il nous dit que c’est sa cour mal rangée. On rit car, effectivement, on ne peut pas le contredire. Il nous fait rentrer ensuite dans son salon. C’est une salle d’exposition où il a une partie de ses oeuvres et celle de ses ami-e-s artistes. C’est beau, on ne peut pas dire le contraire, c’est inventif, c’est surprenant, c’est mécanique. Jean-Jacques est plasticien, ni sculpteur, ni peintre, ni horloger…il est tout à la fois. Il sait même rendre prisonnier le verre du métal en fusion. On n’a pas réussi à savoir comment il faisait. Marie a posé quatre fois la question mais Jean-Jacques lui dit que s’il lui dit, il va devoir la tuer ou l’emprisonner dans une oeuvre, elle n’insiste plus.

Il nous explique ces travaux, les histoires qui vont avec, il nous emmène ensuite dans son atelier. Il nous fait remarquer (mais là aussi on avait remarqué) que cet atelier est mal rangé. Le ménage a l’air de contrarier Jean-Jacques, on le comprend. Cet atelier regorge de petites choses étonnantes: des map-mondes, du verre, de la lumière, des marteaux, des machines, des bonhommes oscar…On regarde, on veut prendre des photos. Jean-Jacques nous menace de nous demander « plein de gros pognon » si on les diffuse. (C’est valable pour toi, lecteur-trice car nous allons mettre quelques photos des oeuvres de Jean-Jacques dans le blog, ne t’avise pas de les voler pour les mettre sur des boites d’allumettes dixit Jean-Jacques). On comprend assez vite qu’il aime comme nous les blagues et le second degré. On y va donc tou-te-s à fond. Ce qui nous amène à retourner dans la cour nous asseoir pour enfin lui expliquer ce que nous faisons. Et hop, nous voilà à choisir des citations et puis parler de chansons. Il nous chante à qui mieux-mieux des chansons de Boris Vian. Cela lui va bien. Il nous dit qu’à Capdenac, il n’y a plus de muses. Muses de Capdenac, cachées dans vos 100 demeures fermées, faites-vous connaitre…

Le monde a besoin de vous, du moins, Jean-Jacques.

Appliques // Jean-Jacques Civarelo

le Ticktaalic // Premier poisson qui sort de l’eau il y a 370 millions d’années. Je lui ai rajouté des ailes // Jean-Jacques Civarelo

Le manège de la sorcière // Jean-Jacques Civarelo

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