des montagnes de question

Comment intervenir sur un territoire de vie pour l’esprit des lieux et des gens? La complexité du réel dévoilée, comment peut-il susciter des débats ? Comment sont-ils menés entre les habitants et les partenaires, politiques et aménageurs ? Comment les questions soulevées par l’intervention artistique doivent-elles être abordées ?De plus en plus de projets culturels s’intéressent au thème de la mémoire. Mémoire des quartiers, mémoire des villes, mémoire des habitants… Comment, dans ces projets mémoriels, produire un matériau qui ne s’enferme pas dans la nostalgie ? Comment construire la ville du futur avec ce qui existe déjà ? Comment ouvrir des passerelles entre le passé et l’avenir ?Les projets de renouvellement urbain impliquent un grand nombre d’acteurs venant d’univers très variés : artistes, opérateurs culturels, sociaux, architectes, urbanistes et bailleurs sociaux. Quelles formes de coopération sont développées entre ces acteurs dans les quartiers en renouvellement urbain ? Quels sont les modes opératoires possibles ?Le contexte actuel conduit le champ de la culture à penser de nouvelles organisations économiques. Les activités culturelles, et particulièrement les industries créatives, constituent un puissant levier du développement local, mettant l’inventivité au coeur de la cité. Pourquoi choisir ces nouvelles voies ? Quels sont les impacts sur les territoires en renouvellement urbain ?Que ce soit dans le domaine du renouvellement urbain ou dans le champ culturel, de nombreux opérateurs cherchent à faire exister les habitants dans leurs projets, en prenant en compte leurs compétences, leurs paroles, leurs envies…Quels sont les modes opératoires possibles pour développer des projets artistiques où les habitants reprennent leur rôle et leur place dans la vie de la cité ? Comment concilier ces projets aux exigences de démocratie locale ?

C’était à Dijon la semaine dernière.Un colloque auquel on aurait bien voulu participer. Organisé par Artfactories. Mais quoi, on ne pouvait pas être à Dijon et à Méricourt. On est pris corps et âme à Méricourt. Sans compter qu’on aimerait bien être à Hénin Beaumont aussi pour donner un coup de mains aux antifachistes. De Méricourt à Hénin Beaumont, on est vraiment pas loin. Et ce qui se passe là bas fait peur. Pourvu que la raison l’emporte sur la haine du Front National.C’est les dérives mafieuses du capitalisme qui poussent les gens à se réfugier dans la haine des autres alors qu’on fait tous partie des mêmes classes laborieuses.

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