comme un lundi matin

Lundi matin. Il a fallu en faire des kilomètres, dimanche pour trouver un peu de calme. Arrêter de trembler et de parler à tord et à travers. Heureusement que je ne bois plus, je serais ivre tous les jours. Les semaines se suivent et se ressemblent. Tout le temps à fleur de peau. Hyperesthésique. Nous voilà rendus. Un sismographe émotionnel sur pattes. Une représentation d’ASF, un portrait, des Veillées et trois jours couchés. Et des kilomètres à parcourir pour renouveler tous les conduits d’aération pour purger le trop plein. Pour éviter de parler à ses chats en pleurant. Pour ne pas reprendre de si tôt le chemin du centre de vacances, des bords de la Lys.

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