Printemps de Béthune. Café en terrasse. Grand Place. Ducasse qui s’installe. Plein soleil et cris d’enfants. Premier jour de vrai soleil. Ces journées où on ne s’enferme qu’à regret dans un théâtre. Grande boîte noire. Les loges de la Comédie de Béthune ont le grand avantage d’avoir des fenêtres et de la lumières. Souvent, les loges sont dans les sous-sol. Noir total. On parle souvent des architectures des théâtres. On compare. On en discutait hier soir, après le spectacle. Ces immenses théâtre de 800 ou 900 place qui sont des symboles de puissances. Ces architectures massives, dans la ville, ostentatoires. Et puis ces petits théâtres plus modestes mais qui abattent tout autant de travail. La froide splendeur des grands espaces, béton, blocs, cubes. La convivialité des petits lieux où l’on croise les équipes au café, où l’espace bar donne envie de s’y asseoir. Et entre deux clichés il y a mille déclinaisons. On est bien, ici, à Béthune. On a le temps- une semaine entière – de s’y sentir comme chez nous. Pour ce premier jour de printemps.