Aujourd’hui c’est jour de répétition. A la salle Omer Caron derrière la mairie. Retourner une fois encore à la cité 5 et refaire le tour du village. Hier on était à la sortie du collège à midi pour danser et hier soir pour rencontrer les jeunes pour discuter avec eux d’art de culture et tout.. Sandrine et Olivier se sont postés devant la grille pour parler de la Veillée, de la Base 11/19, des rapports de l’art aux publics. Aujourd’hui encore il est prévu qu’on fasse du porte à porte pour dire qu’on veut inventer des choses ensemble et qu’à l’initiative de la mairie et de Culture Commune et d’HVDZ on fait ce qu’on fait là. Aller à la rencontre de tout le monde pour collecter des témoignages et inventer des nouvelles façons de jouer Beckett comme on le fait pour chacune de nos Veillées avec les gens qui le veulent bien. Puisque l’art est à tout la monde et qu’il s’agit de le réinventer dans chaque rue, chaque quartier. Aujourd’hui c’est jour de répétition à la salle Omer Caron. Toute l’équipe est sur place. Sandrine, Maggie et Olivier vont tracter à la cité 5. Et au village.
C’est beau de voir qu’il y a des gens qui rappellent de manière active que l’art est à tout le monde, ça me donne l’impression que, malgré notre « nico national », rien n’est fini et qu’en fait tout commence…
Mais dites moi quand vous faîtes du porte à porte vous prenez l’accent local pour parler aux gens?? :):)
Si vous parlez du patois chti, tout le monde ne parle pas chti dans l’équipe et pour ceux qui le parlent nous ne l’emploierons que si l’on nous y invite. Si on parle chti avec quelqu’un c’est qu’il y a une grande complicité qui s’est installée. Et à Loos les gens ne parlent pas non plus tous le patois local. Par ailleurs on nous a tellement dit à l’école que parler chti c’était mal parler qu’on ne se permettrait pas de s’adresser directement en patois à quelqu’un qu’on ne connaît pas. Pourtant pour certains d’entre nous la langue maternelle c’est d’abord le patois local et après vient la langue française comme une seconde langue…
Merci d’y croire et de se battre