La semaine dernière nous jouions aujourd’hui deux représentations de la Veillée de Dunkerque. Avant de quitter Dunkerque. Mais faut savoir qu’on y retourne dans un mois pour faire un Instantané, un portrait de lycée. L’Instantané du lycée de l’Europe. Mais avant ça, nous finirons de travailler sur le portrait d’apprentis, pour les centres de formation des apprentis du Nord Pas de Calais. C’est plus compliqué parce qu’on fait là quelque chose qui est davantage de l’ordre de la commande et nous n’avons pas la même liberté artistique que lorsque nous faisons notre travail habituel. Nous devons régulièrement donner à voir ce que nous avons réalisé et modifier en fonction des exigences des commanditaires. Comme pour ce qui concerne nos interventions à l’usine Pocheco. Nous nous disions combien nous avions de la chance de pouvoir disposer dans notre travail habituel d’une liberté totale de parole. Que c’est une vraie chance. Qu’il faut en avoir conscience. Parce que parfois on pourrait, comment dire, vivre en dehors des réalités et penser que dans le monde du travail ou bien dans le monde tout court on peut dire librement ce qu’on pense, politiquement, philosophiquement. Mais la réalité est très différente.