Je chante un baiser, je chante un baiser osé/Sur mes lèvres déposé/Par une inconnue que j’ai croisé, je chante un baiser/Marchant dans la brume, le coeur démoli par une/ Sur le chemin des/Dunes, la plage de Malo-Bray-Dunes/La mer du Nord, en hiver, sortait ses éléphants gris-vert/Des Adamo passaient bien couverts/Donnant à la plage son caractère naïf et sincère./Le vent de Belgique transportait de la musique/Des flonflons à la française, des fancy-fair la fraise/Elle s’est avancée, rien n’avait été organisé/Autour de moi, elle a mis ses bras croisés/Et ses yeux se sont fermés, fermés./Jugez ma fortune, sous l’écharpe les boucles brunes/C’est vrai qu’en blonde j’ai des lacunes/En blonde j’ai des lacunes/Oh ! Le grand air ! Tourner le vent, la digue l’envers/Tourner le ciel et tourner la terre, tourner tourner le grand air/La Belgique locale envoyait son ambiance musicale/De flonflons à la française, de fancy-fair à la fraise/Toi qui as mis sur ma langue ta langue amie/Et, dans mon coeur en décalcomanie/Marqué Liberté, Liberté Chérie/Je donne des parts, pour ce moment, délicieux hasard/Adamo, MC Solaar, oh, tous les milliards de dollars/Le vent de Belgique envoyait mélancolique/Ses flonflons à la française, ses fancy-fair à la fraise/Si tout est moyen, si la vie est un film de rien/Ce passage-là était vraiment bien, ce passage-là était bien./Elle est repartie, un air lassé de reine alanguie/Sur la digue, un petit point parti dans l’Audi de son mari/Oh ! Son mari./Je chante un baiser, je chante un baiser osé/Sur mes lèvres déposés/