C’est toujours en début de saison qu’on se pose le plus de questions. On avait commencé la saison dernière avec un stage avec le pave.org, sur l’éducation populaire et la transformation sociale. Comme tout ça paraît loin tout de même. On a pensé transformer la compagnie, l’association en Scop. Mais comme tout ça semble s’être éloigné. Du moins dans le temps. On dirait que ça fait partie d’une autre époque. Non pas qu’on ait changé de conviction mais on avait eu l’idée de plein de changement dans le fonctionnement et les propositions. On a cette impression que des choses auraient pu exister ou continueraient d’exister alors qu’on n’y participe plus du tout. H.D. Thoreau dit qu’on est riche de tout ce qu’on peut laisser tranquille. On peut tout de même regretter de n’avoir pas creusé davantage le filon. On s’en veut de n’avoir pas été plus radical. Plus incisif. Plus subversif. On sent bien que le traditionnel reprend le dessus. La vie, quoi! L’autre jour nous étions au centre social d’Haubourdin, au Parc. On s’est dit, après qu’on nous ait énuméré les activités du centre social que cela correspondait au fonctionnement idéal d’un vrai théâtre. Nul besoin de l’inventer puisqu’il existe. A Haubourdin, au centre social du Parc.