Il y a des briques des briques des briques. Il y des petites blessures. Il y a du talc et de la cendre, du sang et du bleu. Il y a de la corde. De la table. Des talons hauts, un balais micro, des dis-y qu’t’es artiste !
Il y a de la fatigue, il y a AAA, BBBé, CCCé. Il y a Howard, surperHoward, MaxiHoward. Il y a de la sueur. Il y a les blagues de Didier et la pissotière. Il y a Flora qui court. Il y a le fauteuil de Kader. Il y a Camille qui met un joli collier. Il y a la robe bleue choucroute et pourtant si belle autour de Dorothée. Il y a Lionel. Il y a Romain. Il y a Jérémie dont la tête est une brique. Mets ta tête dans l’mur, y manque une brique. Il y a de la poussière. Poussière rouge des briques. Il y a la brouette. Vlan. Patatra. Il y a le micro et les textes. Celui de Bertolt Brecht, pas Bertold. Pas Bretolt. L’art et la faim. Il y a la machine à coudre. Il y a les livres à ranger. Il y a le public a accueillir.