Des impros, on en a fait des milles et des cents. Vraiment beaucoup. Dans la période la plus physique du Ballatum, on n’imaginait plus travailler qu’en improvisations. Et puis tout le travail sur les textes dans les premières adaptations de Tchékov était basé sur l’improvisation imaginée à partir de ce que le texte et les histoires nous suggéraient…
Ce que je ne supportais plus dans le théâtre, c’était d’avoir beaucoup de travail pendant le temps d’une création ou d’une tournée et puis d’énormes passages à vide. Des trous d’air. T’as le temps de te demander (si ça vaut le coup de la la la et la la la)… enfin de te poser plein de questions.
Et passer d’un théâtre ou t’es enfermé dans le noir à un autre théâtre où tu continues ta vie dans le noir. Sans jamais voir la lumière naturelle.
S’abrutir de travail, c’est ce qu’il faut. Quoiqu’on fasse. Parce que le malheur permet toutes les autojustifications. La douleur a ses raisons, et tout te ce qui ne la flatte point aiguise ses soupçons.
J’ai hâte que le stage démarre. Lundi 1 août 2011.