Il y a juste quatre heures que nous sommes arrivés. J’ai déjà mal aux jambes et c’est un peu tôt pour faire un il y a. Il y a un abricot. Des petits chatons blancs. Il y a Flora qui fait des nœuds avec des queues de crises. Il y a Tata Yoyo. Il y a Jérémie dans la boîte. Il y a l’école. Il y a l’expérimentation expérimentale dans la cage des buts. Il y a pôle emploi jeu de stratégie. Il y a Ikéa et Vasil et le défi. Il y a le camion de pompier. Il y a les petits tapis bleus. Il y a Didier qui fait la tarabuka sur le mac, et il y a les blagues de Didier. Il y a cinq heures à tuer avant la nuit. Tueuses d’heures, dit Didier. Il n’y a pas grand monde au marché. Il y a du gouda au chèvre. Il y a Marionaccordéon et Marioncaillou. Il y a Marionpapierciseaux ? Il y a les enfants qui courent derrière Flora qui téléphone. Il y a la roue la roue la roue ! Il y a le journaliste-la-voix-du-nord. Il y a Martine qui est partie travailler chez elle, et Guy qui joue ce soir, sa première, sa dernière, Camarade Divion. Il y a le cocazéro. Il y a la porte qui grince. Musicale dit Didier. Il y a la victoire au baby, en équipe. Il y a Vasil avec ses strips photos, non, c’est Jérémie, stop moove. Il y a des crayons culturels. Il y a l’alarme et les clefs. Il y a internet, internet, panne, gite, mundakafé, mairie. Il y a quelque chose dans le gouda. Il y a un petit goudaventure. Il y a la moustache culturelle. Le Didier cultivé. Il y a le il y a, ça y est, il y est.