Il y a Hervé, l’ordi et le téléphone en même temps. Il y a Julien avec écrit sur son T-shirt That’s What I Said. Il y a des nougatines. Il y a Léo au Judo. Il y a l’enfant qui dort debout.
Il y a presque l’été. Il y a les montagnes d’objets de monsieur Sevrin et sa façon de raconter. Il y a la Smob, le montage complexe. Il y a les trois villages, le bip bip bip devant la mairie de Houchin. Il y a les parfums de la femme du prof de boxe. Il y a le muguet du premier mai qui fane sur la table. Il y a les pots d’inauguration, un deux ou trois. Il y a la belle campagne, partout autour, Estrée Cauchy, il y a William Cheller, le dolmen de Fresnicourt, le bois d’Olhain, Maisnil les Saint Pol. Il y a la grenouille gonflable en papier. Il y a le café. Les cafés. Il y a beaucoup de travail en montage et des tonnes d’interviews. Il y a les deux terrils d’Haillicourt, et les motos. Il y a les mineurs et les agriculteurs. Les grandes et belles fermes. Il y a les calvaires et les oratoires. Il y a Jamel bientôt, ce soir. Il va y avoir du graff sur cello. Il y a des poules, des coqs. Des poules d’Estaires et de coqs Combattants du nord. Et des lapins et des génisses. Il y a plein de vaches veau cochons couvée, la campagne. Les clochers. Les villages. Il y a la mairie de Maisnil vivante et les gens généreux.