Première matinée au Lycée Monnet.
L’humour, c’est la poésie du désespoir, et l’art contemporain, c’est l’humour des riches, dit Guy. Quel art contemporain, dit Anne Charlotte, contemporain de quelle époque. Didier dit, les gens aiment rigoler.
C’est parti. On s’amuse dans chaque classe. Plaisir renouvelé, encore. On découvre la cantine, pas mauvaise, mais un peu trop petite, disent les élèves. Petite discussion entre deux questions. Ce qui est bien ici, c’est qu’on est à Lille, on a tout ce qu’on veut. Il y a un élève qui dit en rigolant qu’il va dire un faux prénom à la caméra, genre Robert.
Le RCL a gagné un match, et toujours dix-neuvième, ben zut alors, dit Guy. Ce qui serait bien, pour le lycée, c’est des buts et des ballons. Didier diffuse une bande son d’un film de Godard, et dit, c’est pour Martine.
Jean-Pierre et Bérénice ont travaillé sur des percussions corporelles avec une classe. Des jeux de questions-réponses en mouvement, en percussions corporelles , mises en espace en duos. Face à face, dos à dos, côte à côte. Que des filles. Quand est-ce qu’on se revoit, disent-elles.
Et puis Jean-Pierre et Bérénice ont glané les mots dansés, avec les employés de la cantine, par exemple, pour faire la phrase dansée.