On a beaucoup de travail. On voudrait s’en rajouter. On pourrait en faire davantage. Faudrait qu’on embauche. Faudrait qu’on en ait les moyens. On n’en a pas fini avec les conférences gesticulées. Hier on se disait que pour garder son statut d’intermittent du spectacle il faut travailler avec une compagnie ou une institution qui a beaucoup de moyens ou bien tourner avec un spectacle qui cartonne. Ou encore inventer des projets. Ce qui veut dire aussi trouver l’argent pour les financer. Quand on a travaillé avec F.Lepage, on a pensé faire des conférences gesticulées. Peut être qu’on pourrait en faire une sur le statut d’intermittent. Dans la compagnie avec le nouveau statut en place depuis 2003, quelques uns d’entre nous ont de la peine à faire le plein de cachets pour continuer d’être intermittent. Quand on n’a plus de statut d’intermittent, on touche le RSA. C’est sacrément précaire. Et c’est insupportable. Qu’est ce qu’on pourrait inventer pour sortir de cette précarité? C’est toutes ces choses là qui font qu’on s’est posé la question de la compagnie idéale, de l’envie de faire de la compagnie une SCOP où tout le monde toucherait le même salaire, comme au Pavé. Toujours est il que dans l’immédiat, on en est encore au niveau de la réflexion et que ça devient intenable pour certains. On va inventer. Faut continuer d’inventer. C’est pas parce qu’on a fait les Atomics qu’on en a fini avec ça. Que faire? Comment on bouge? Comment on trouve des solutions? On ne va pas faire comme si c’était comme ça pour toujours et qu’on n’y pouvait rien. On a dit qu’on organiserait une formation à l’économie marxiste fin juin. On va trouver des solutions. Avant Hénin Beaumont. Pour être prêt à affronter Marine Le Pen sur le marché d’ Hénin Beaumont. Tout est lié.