Hier on est allé dans le quartier distribuer le journal du 11/19 qu’on a réalisé avec les articles qu’on a écrits sur le blog pour les trois dernières Veillées qu’on a faites autour du 11/19. Je suis allé déposer des journaux à la médiathèque de Loos en Gohelle et à la mairie. Ensuite au centre social Edouard Pignon à Liévin. Et au foyer Louis Albert, au club des médaillés du 11/19 à Lens. Hier midi on s’est réuni avec l’équipe de Culture Commune pour se répartir le travail. Pour la publicité des Atomics. La Veille on avait fait un point d’information. On avait raconté le spectacle à toute l’équipe de Culture Commune. On s’en veut de ne pas avoir invité l’équipe au dernier filage qu’on a fait en décembre, le dernier jour de répétition. C’était la tempête de neige. Et c’était juste avant Noël… Au bureau, on a reparlé de la réunion qu’on a eue à la DRAC, il y a deux jours. C’est difficile de rentrer dans les détails mais c’est un peu déboussolant. Mais c’est un peu normal aussi; ça fait longtemps qu’on est là. On est conventionné depuis une dizaine d’années. Le Ballatum l’avait été aussi pendant six ou sept ans. A ce moment là, on disait compagnie hors commissions. On a beaucoup parlé de légitimité. Où, quand, comment le travail d’une compagnie de théâtre est légitime, quand elle travaille principalement sur le rapport aux populations et qu’elle revendique sa valeur artistique dans sa démarche autant que dans ses spectacles. Est ce que ça correspond aux règles, au cahier des charges définies par l’administration?… On va s’enlever ça de la tête, à quelques jours des Atomics. Mais faut dire ce qui est, ça fait réfléchir tout de même. Et puis on se pose plein de questions depuis ce début de saison. La rencontre avec Le Pavé et qu’est que serait une compagnie idéale, faut il devenir une SCOP etc… La question est ontologique d’une certaine façon puisque on peut définitivement se demander ce qu’on ferait si on ne faisait plus les Veillées. On aurait dû comme Christophe Piret à Aulnoyes Aymerie ou Complex Kapharnaüm à Villeurbanne ou la Gare Mondiale à Bergerac construire un lieu, un atelier de fabrique. De spectacles et de rencontres, de croisements, d’expression des publics. Aujourd’hui nous irons faire de la diffusion des petits tracts sur Les Atomics et du Journal. On rédige ces jours ci le texte d’une conférence gesticulée, un petit spectacle qu’on ira jouer dans les écoles sur le thème de l’art, de la culture et des populations.