C’est pas toujours simple de raconter ce qu’on fait. On a cette étrange impression que si le théâtre veut retrouver du public, il doit emprunter des voies différentes de la pure consommation des oeuvres (anciennes ou modernes)… mais c’est parfois impossible de raconter qu’on passe le plus clair de notre temps dans la ville à la rencontre des habitants pour co-construire des spectacles, pour élaborer ensemble des oeuvres qui sont le prétexte de conversations, de dialogues, de questionnement sur le rôle de la culture, de l’art, dans la vie, dans la politique.
Des démarches qui mêlent théâtre, danse, musique, cirque…. C’est parfois impossible à raconter parce que c’est inenvisageable (voire irrecevable) pour celui…pour qui le spectacle vivant n’existe que dans le lieu exclusif du théâtre (l’édifice). Pour qui considère le public comme une masse et non pas des hommes et des femmes dont il faut prendre soin.