Jérémie et Martine sont accueillis par Françoise qui anime l’atelier, chargée de sacs contenant tous les accessoires nécessaires au dessin et la peinture, nous attendons qu’une salle soit libérée afin d’accueillir une dizaine de participants. Nous en connaissons quelques uns, Dian-David, Couly, Ibrahima et d’autres que nous avons croisé dans les groupes ponctuels comme le cercle de lecture et la bibliothèque.
Le groupe est fluctuant, les présences aléatoires, comme dans toutes les activités, mais cette activité a son importance comme les autres.
On a travaillé sur l’art arborigène, à partir des portraits de Modigliani, par étape, d’abord au crayon puis de la couleur.
Il faut que les propositions les valorisent, leur offrent un centre d’intérêt qu’ils continueront ou non à exploiter. Dans l’instant le groupe, l’échange, le partage, l’écoute, l’observation, c’est ce qui est motivant pour tous.
On a travaillé sur le tatouage, ou en relation avec des expositions comme dernièrement le Douanier Rousseau. Ça prend ou pas, mais on essaie.
Ironman, Batman Superman ou les Simpson font partie de la famille.
Françoise nous montre les dessins des uns et des autres ainsi que les supports livres et documents pour les aider à franchir le pas du dessin et de la peinture.
L’u n d’entre eux dit que c’est difficile de faire appel à son imagination pure, ne pas copier ou recopier, ici tout est lisse, pas de relief, pas d’horizon, pas de couleur, tout est uni, pas de perspective. Je m’allonge dans ma cellule et je peins la fenêtre, c’est la seule perspective.
- aime le street art, avant il ne peignait pas, jamais. Nous parlons de Bansky de son dessin de Steeve Job sur les murs du pont qui conduit dans la jungle de Calais. « Tu peux faire passer plein de message par le street art », dit-il.
Entre le trait qui se dessine sur une toile, les couleurs qui remplissent les dessins, l’eau colorée qui coule sur le papier, nous entendons les rires de Couly et Dian-David.
Quelques photos pour les objets, quelque photos de groupe pour eux-mêmes et nous rentrons. A la prochaine, merci !