Nous rencontrons deux jeunes gens Jumo et Moha qui ont tous deux moins de 25 ans et qui ont donc pu bénéficier d’un programme de réinsertion en relation avec la mission locale . Chacun a donc choisi une orientation professionnelle, Moha voudrait donc passer les diplômes pour conduire des engins de chantier quant à Jumo, il voudrait s’orienter vers la vente, si c’est impossible il a prévu un plan B : devenir coursier . Ce dispositif est très exigeant et les participants doivent avoir un comportement exemplaire sous peine de se voir refuser l’accès à la formation qu’ils ont choisie. Ils expriment tous les 2 la difficulté de rester en contact avec le monde du travail parce que, bien entendu, ils n’ont pas internet en prison. Couly nous explique que c’est difficile de trouver un travail quand on sort de prison, qu’on est souvent en butte à la peur et aux préjugés des employeurs même si on est poli , bien habillé et qu’on s’exprime correctement . lls tombent d’accord pour dire que la seule solution est de jouer cartes sur table et d’annoncer qu’ils sortent de prison au risque de ne pas être pris. « Regagner la confiance est la seule solution » dit Couly .