Rue Masson Beau. On prend l’après-midi pour les portraits en pas-de-porte. Et il faut pas moins de l’après-midi pour faire seulement la rue Masson Beau. Cette rue là, au hasard. De maison en maison, l’accueil est si chaleureux qu’on est à chaque fois un peu plus surpris.
D’abord, par hasard, on tombe chez Bernard – qui travaille au Centre André Malraux – qui aujourd’hui est en pause, à la maison, avec sa femme et ses enfants. Portrait. Café et chocolat. Objets. Petite discussion. On repart pour s’arrêter encore, quelques maisons plus loin, faire le portrait d’une famille qui nous invite ensuite à rentrer, prendre le dessert, et discuter un peu de ce qu’on fait là, à Hazebrouck. Repas de famille où trois générations rient de bon cœur autour de la table. Discussion. Tarte aux pommes et café. On est bien. Et puis ça continue, encore et encore, tout au long de la rue. Un cuisinier plein de chocolat devant la jolie maison qui pourrait être en pain d’épice. Et puis encore, de porte en porte, des sourires. Et puis cette jeune femme qui rit quand on se présente : Les veillées ! Et moi qui ai dit à mes amies que, sans doute, avec la malchance que j’ai, vous ne passeriez pas chez moi !!
On repart de la rue Masson Beau avec le sourire et un peu tremblant, quand même, de tous ces cafés si généreusement offerts.