Il y a fracas dans la multiplication et l’entrechoquement des faits intolérables, écrit Jacques-Henri Michot. Il y a Fracas lorsque les mots tentent de plier l’intolérable vers l’horizon de la banalité. Il y a fracas lorsque vivre devient vivre malgré tout : malgré l’inhumain, malgré la mise à l’écart (de la censure au meurtre) des personnes et des paroles en résistance. Il y a fracas, enfin, quand l’intime, dans ses joies et ses souffrances, se vit au rythme du monde et de ses débordements.