Le catalogue est universel
Le catalogue, c’est universel. C’est un langage commun à tous les couples, à toutes les familles. Quand le catalogue arrive, partout en France, on se met dans les canapés et on feuillette ensemble. Je peux vous le dire, j’ai eu trois femmes, avec chacune d’elle c’était pareil : le nouveau catalogue, on arrête tout, on se met dans le canapé pour tourner les pages.
Tout sauf La Redoute
Les gens d’ici ont une culture du travail. Maintenant c’est le pessimiste qui prend le dessus. On arrive plus à croire à un grand projet économique ascendant. En 2000, ça a été l’effondrement du textile, tout est tombé sauf La Redoute. La Redoute, on la croyait immortelle, on croyait qu’elle ne pourrait jamais tomber cette entreprise que les salariés considéraient comme la leur, comme leur famille. Et là voilà déverrouillée de son piédestal.
Mieux que la fonction publique
C’était une chance de travailler à La Redoute. C’était autre chose que le textile avec le craquage, filage… Une fierté d’être dans cette entreprise qui résistait à tout. Un CDI à La Redoute c’était mieux que de rentrer dans la fonction publique. On ne peut pas avoir conscience de ce qui se passe dans le cœur des gens aujourd’hui si on n’a pas la connaissance de ce qu’a été La Redoute pour eux.
C’est trop bien, tout ça ! Bravo, Guy