Tandis que Marie et Gilbert suivent une formation à Lille, on a investi le bureau pour faire de la relance téléphonique pour Aimer si fort. Travail ingrat. Sur plus de vingt ou trente appels, on a tout au plus laisser quelques messages. Sur des répondeurs ou à des gens, tous très gentils, qui feront passer le message au responsable de programmation. C’est un travail plus rationnel qu’il n’y paraît. On ne fait rien au hasard. Il faut être très concentré et avoir à portée de main le guide du Théâtre (annuaire très complet des lieux de diffusion en France et ailleurs), édité tous les ans par le centre national du théâtre. On a travaillé cet après midi avec le guide de 2011 (on n’en a pas trouvé d’autres). Il faut avoir en tête le fonctionnement du réseau et imaginer des collaborations possibles qui permettraient d’alléger les coûts de tournée. Mais on n’est pas là encore. Pour l’instant, il faut améliorer la technique de présentation, qui nous permettrait d’accéder au directeur de programmation. Quand on s’y est mis, en début d’après-midi, on savait très bien ce qu’il en était. Dès demain il faut passer à la vitesse supérieure. Se faire plus convaincant. S’imposer d’entrée de jeu. ALLO ! (sans crier)