Faut rien demander à la vie. Ce qui advient, advient par nécessité pure. S’il y a de l’entropie, c’est une vérité, une évidence. Tachez d’aimer se qui vous advient . Ça ne sert à rien de s’exciter sur ce qui ne dépend pas de nous. On peut devenir ce que l’on est en aimant ce que l’on est. Désirez le ! Aimez le ! Derrière la morale, il n’y a pas Dieu. Dieu est mort. Il n’y a rien derrière la morale. Puisqu’elle est une construction humaine, il faut penser en termes esthétiques. La morale est nécessaire mais elle n’est pas à mettre en relation avec des arrières mondes, du divin ou du sacré. Elle est à mettre en relation avec l’ici-bas, la beauté est susceptible de fournir une direction. Il s’agit d’esthétiser son existence. Il s’agit de faire de sa propre vie une oeuvre d’art. Il faut se construire dans la perspective d’une poétique de l’existence. Il faut tailler le marbre. Donnez de la forme à votre bloc de marbre. Il faut produire une oeuvre d’art originale, singulière qui obéisse à votre nature qui soit un produit de votre vouloir. La vie n’est pensable que comme solution esthétique, sérénité joyeuse. Savoir ce qu’on est, devenir ce qu’on est, aimer ce que l’on est. Friedrich N.