Demain on commence un stage de trois jours avec l’école de cirque de Lomme à l’Hippodrome de Douai. On aura fait un nombre de choses colossal avec Gilbert Langlois et toute son équipe, cette saison. On les en remercie. Pour leur accueil et pour leur confiance. Et de nous avoir permis de rayonner dans le douaisis à travers la diffusion des spectacles, l’infusion des Portraits dans les Quartiers et dans les Villages et la création d’Aimer si fort… Et demain et dans les jours prochains, ce stage. Demain, on vote et on file à Douai. On connaît l’Hippodrome depuis toujours. Du temps du premier directeur, avec le Ballatum, on n’y a jamais joué, du temps du second, on y a joué les Sublimes et avec Gilbert Langlois, on y a joué cent fois… Y a rien à redire si ce n’est que c’est une question de désir. Quand il n’y a pas de désir, il n’y a rien qui se passe et s’il y a du désir, tout est possible. La création est possible, la diffusion est possible et l’infusion est possible. Alors notre regard sur le monde change et le monde est changé. Notre civilisation souffre terriblement d’une crise du désir et du lien. Elle est nihiliste et elle est pulsionnelle. Elle répond à des pulsions de consommation qui n’ont plus rien à voir avec le désir et la libido. Alors quand une scène nationale et une compagnie prennent conscience de cela, on peut bien travailler.