Les choses avancent. A Culture Commune, la réunion a eu lieu (à la la Direction régionale des Affaires Culturelles plus précisément) et les pré-selectionnéEs doivent travailler sur leur dossier de candidature au poste de direction de cette scène nationale atypique. Pour nous, qui sommes installés sur le site du 11/19, depuis la rénovation du bâtiment, ça va être un changement important. Ça va correspondre au départ de Maggie au Québec. Question bureau, on va rester là où on est, puisqu’on loue nos bureaux à la communauté d’agglomérations de Lens Liévin. On est à l’extérieur de l’enceinte de Culture Commune et autonome de ce point de vue. Donc de côté là rien ne change. Il y a un studio, dans la Fabrique de Culture Commune, auquel on a accès, d’une certaine manière, en priorité, mais qu’on a toujours utilisé au regard de ce qui se faisait par ailleurs dans toute la fabrique. On peut imaginer que selon le projet de la nouvelle direction, on aille solliciter des lieux de travail ailleurs, à Douai, à Grenay, à Sallaumines, à Liévin,à Calais, à Dunkerque, à Lille, à Roubaix, à St Nazaire, à Evry, à Aubusson, tout en demandant, de temps en temps, au même titre qu’une autre compagnie, un temps de recherche au 11/19 … . Nous ferons par ailleurs la proposition à la nouvelle direction de profiter de notre expertise du terrain et des publics. C’est une page qui se tourne pour HVDZ. Un nouveau départ. Un questionnement nouveau. Du haut des deux grands et majestueux terrils deux siècles de travail nous contemplent… Ça va bien se passer. Pas d’inquiétude supplémentaire. Ça va bien se passer. Ce serait tout à fait normal que d’autres en profitent. Mais notre présence sur le 11/19 n’a jamais empêché que d’autres artistes y travaillent. Et ce qu’on y a fait, la création, la répétition et l’infusion, nous a ouvert sur tout le territoire et on n’a pas manqué d’y aller voir les gens. D’une maison à l’autre. Question liens et lieux sociaux, écoles et tout, on n’a rien lâché. Et théâtre et danse et cirque, et Veillées et Portraits de villages, de quartiers. Là on travaille avec le Louvre sur un guide émotionnel du territoire… Notre travail représente au cours d’une année des dizaines et des dizaines d’emplois. Ça va bien se passer. Pas d’angoisse, de qu’est ce qu’on fout là et tout le bazar... Ça va bien se passer. Les choses avancent.