» On commence, là, c’est la salle de sports, Jeremie, tout à l’heure, tu pourras passer par la petite porte pour rentrer. On est à 385 mètres. On arrive au quartier Jean Jaurès, là, ce sont des logements vacants. La population globale décline depuis 20 ans, on est passé sous les 3000 habitants. Il y a un vieillissement de la population et il n’y a pas de nouveaux.
Voilà le quartier du petit bois, on peut y entrer, c’est un cul de sac. La population qui habite ici? -Ici, on est dans la moyenne de la Creuse: la Creuse, c’est l’un des départements Français où il y a le moins de personnes assujettis à l’impôt sur le revenu. C’est à lier à l’agriculture, je veux dire les revenus et les faibles retraites agricoles et c’est lié au bois. Les bûcherons sont payés à la tâche, donc ça fait des bas salaires.On est un peu au-dessus du seuil de pauvreté dans la moyenne des revenus, et en dessous de la moyenne nationale.
Là, c’est petit bois, 80 pour cent de famille Turques. Tous les mômes connaissent l’Agora, tous les étés, on vient faire des animations de rue. Descendre à l’Agora, c’est pas toujours facile pour eux.
Là c’est le stade, là l’école Martin Nadaud, il est d’ici Martin Nadaud, il y a sa maison à la Martinèche, à 10km. Derrière c’est la maison de l’enfance et l’accueil de loisirs.
Là, c’est le tribunal. Il reste quelques entreprises de bois. Il y a la grande scierie historique.
Dans le centre ville, les maisons ne sont pas forcément bien entretenues, les gens n’ont pas toujours les moyens.
Dans les immeubles HLM, il y a beaucoup de logements vides.
À gauche, le collège, c’est une ancienne caserne napoléonienne. Le lycée professionnel , le centre hospitalier. La mairie et l’hôpital sont les plus gros employeurs.
Si les jeunes ne veulent pas bouger d’ici, ils vont au bois. Chez les jeunes d’origine Turque, il y a transmission pour aller au bois avec les parents. »