On a repris les répétitions ce dimanche après le break de samedi. Tout le monde est très fatigué, il faut donc se préserver. Le spectacle est très physique, il y a cependant beaucoup de textes puisqu’on joue la quasi intégralité du texte d’Angélica Liddell. Mais le texte ne se limite pas à celui de l’auteure puisqu’on rajouté des textes des acteurs et inventer dans la pièce deux personnages qui n’existent pas dans la pièce originale, Angélica, elle-même et sa traductrice interprétées par Clémentine et Sophia. On a fait une belle répétition cette après midi. On en a profité pour améliorer les éclairages. On est rassuré car le mur est solide et ne risque pas (à priori) de s’écrouler pendant le spectacle. Le spectacle à l’heure qu’il est dure deux heures, peut-être un peu moins. Nous n’avons jamais fait un spectacle aussi long mais on ne s’y ennuie pas (du moins le croit-on). Les séquences sont très contrastées et rythmées. Il y a du cirque, de la danse et du théâtre. Au service du propos d’Angélica Liddel. Comment rapporter ce qui est universel, la violence faite aux femmes, à l’intimité d’une personne ? A la différence de la mise en scène d’Angélica Liddell, nous avons constitué (pourrait-on dire) un choeur de femmes. Mais elles sont toutes différentes et individualisées. Neuf femmes et deux hommes. Pour une nouvelle création. Un nouveau spectacle qu’on crée à Douai avec l’Hippodromme, Culture Commune, le théâtre de St Nazaire et le Bateau Feu de Dunkerque.