Il faut marcher le long de la route depuis le métro Pereire, passer devant le cirque Romanes, passer devant la piscine, tourner à droite sous une passerelle de bois juste après le parc qui entoure les immeubles. D’ailleurs, le parcours est fléché par des panneaux de bois : Turbulents !
Franchissez le portail et vous serez accueillis.
Alexandre nous fait visiter les lieux. Ici le monde est plein de détails. Des phrases, écrites ici et là, toutes plus belles les unes que les autres. Ciel inversé. Nombre infini d’étoiles sur rue étrangère. Il y a la lune en plein jour. Ciel en plein midi, lumière prête à vaciller. Coucher du soleil, puis que du noir, terres béantes. Je rêve maintenant (Alexis). Des peintures suspendues, des petites sculptures, des photos accrochées dehors, des trous dans le grillage, des post-it sur les plateaux de fromage, des serviettes savamment pliées sur les assiettes le midi à midi et demie, des tas de gens pour vous apporter à manger, pour vous demander votre prénom, pour vous poser des petites questions, des grandes questions, pour traverser impromptu et sublime le chapiteau alors même qu’il y a un numéro de masque.
On prend le temps parce qu’on ne peut pas aller vite.
Ce petit univers déployé à hauteur humaine est entouré d’immeubles de treize étages.