Depuis mon enfance, je le connaissais/ Un ami de mon père il avait été/ Augustin, il s’appelait. Homme de la terre, il venait/ La tradition il avait respecté/ Jusqu’à ce qu’il se soit retraité/ Une santé de fer, il avait conservé/Le bon air, toujours, il avait respiré/ Le temps qu’il avait travaillé/ Malgré le dur travail qu’il faisait/ Par tous les temps, dans les champs, il allait/ Labourer, semer et récolter/ Un jour, il s’est marié/ Geneviève, sa femme s’appelait/ Une famille ensemble, ils ont fondé/ De cinq garçons, elle était composée/ Au cours des années, les parents avaient/ Un espoir qui ne s’est pas réalisé/ Car aucune ne fille n’est née/ Mais, ils ne se sont jamais démoralisés/ Tous ont été bien élevés/ Car de bons parents, ils avaient/ Un coup de main, les enfants donnaient/ Après l’école, quand ils rentraient/ Après son travail, mon père allait/ Souvent chez Augustin travailler/ Plusieurs années, cela a duré/ Jusqu’à ce qu’il soit décédé/ Lorsque mon père a été enterré/ Il avait toujours espéré/ Que le corbillard soit tiré/ Par Augustin et Bijou son cheval préféré/ Son souhait a été réalisé/ Car c’est ce qui s’est passé/ Un jour Geneviève est décédée/ Subitement, d’une crise cardiaque, elle a succombé/ Seul, Augustin s’est retrouvé/ Ses enfants étant mariés/ Mais la famille était très soudée/ Jamais, seul, Augustin n’est resté/ Un jour sur lui, le sort s’est acharné/ Sa santé s’est alors dégradée/ En quelque mois, cela s’est passé/ Dignement, il s’est alors résigné/ Que ce monde, il devait quitter (…)