Pour la conférence décalée de Pasteur on a tenté de nouvelles improvisations. Sur la place de l’art dans la société. Sur ce que c’est qu’être artiste. A quoi ça sert ? Sur les cauchemars qu’on a pu faire les unEs et les autres au sujet des Veillées. Sur les séquences qu’on a tentées et qu’on n’a jamais réussi à aboutir. Comme cette envie de demander aux personnes qu’on rencontre de rejouer des scènes de cinéma d’anthologie. On avait essayé avec Pierrot le Fou de Godard ou le Mépris ou encore avec Gabin dans Hôtel du Nord. On aurait pu essayer avec Hiroshima, mon amour ! C’est pour ça qu’on a appelé notre première conférence décalée, Rosendaël, mon amour. Pour Pasteur, il va falloir trouver autre chose. On pourrait appeler la conférence de Pasteur, tout simplement, mon amour ! Christian Rizzo, chorégraphe contemporain a intitulé une des ses pièces qu’on a vues à Lille et à Paris, mon amour ! Le spectacle n’avait rien de très amoureux mais on y avait pris tout de même du plaisir. On peut dire aussi que parfois on s’est perdu. Quand on n’est pas allé au spectacle de danse depuis longtemps on perd les codes d’accès. Comme en art contemporain…