Un an et demi après, sous le soleil, on retrouve Dunkerque, la maison de quartier de Rosendael. C’est un peu comme une maison de vacances où l’on retourne. L’année s’est écoulée et petit à petit, on reprend ses marques »ah oui je me souviens cette aire de jeu, et là, la salle vitrée… ». Au fond c’est étrange, on se réapproprie les paysages, les lieux, les visages, et les souvenirs remontent.
On s’est retrouvés avec Sabine, Guy, Didier, Martine, Marie K, Marie L, Jérémie, Thomas, Maggie, Stéphane, Sarah dans la salle vitrée donc, autour de cette immense table qu’on encombre de bouteilles d’eau, coca, café, papiers, planning. Et on parle des jours à venir, de cette veillée des veillées qu’on attend tous. Comment va t-on s’y prendre?
Vers 17h nous rencontrons les breakers qui répètent à la maison de quartier. Marie L et Maggie sont au tricot. Avec Martine et Marie K on propose aux breakers de participer à la flash mob qui aura lieu vendredi à 18h. Ils sont accueillants, souriants, ouverts et après leur avoir montré l’adage, on dit « on se le tente? » et oui, on le tente. Aussi simplement. On danse tous ensemble. C’est courageux de se lancer comme ça, sans trop réfléchir, de jouer le jeu, sans se connaître. Et puis mine de rien, entre un adage et du break, il y a des pas à franchir, mais comme dirait Hervé on les « franchit allègrement ».
Ensuite on propose une petite danse dehors devant la maison de quartier. Des petites filles en trottinette restent devant à regarder, à faire les mouvements. Thomas et Jérémie jouent aux échecs. On règle dans la salle vitrée les détails de l’apéro veillée tandis qu’on relit avec Didier nos souvenirs.