… Nous travaillons donc, au sein du champ très divers de l’économie sociale et solidaire, pour une meilleure prise en compte – par la société toute entière – d’une production de richesse multiforme qui se réalise dans le cadre d’une économie ayant ses propres spécificités. Cette économie ne se reconnaît pas dans celle, fondamentalement lucrative et financière, qui domine outrageusement aujourd’hui. La production à laquelle nous adhérons s’ancre d’abord dans l’échange réciprocitaire non marchand (bénévolat, échange de moyens et de compétences). Elle nécessite l’appui de ressources institutionnelles et monétaires redistribuées (publiques ou privées), assimilables à des investissements ou à des contreparties d’effets sociétaux indirects (externalités positives) et non à des dépenses à fonds perdus. Au mieux, elle ne sera que pour partie directement valorisable en termes monétaires et marchands (au travers de la vente de certains biens et prestations de service résultant de l’ensemble du processus)…