On fait le point. Martine dit qu’il y a presque autant d’images, d’interviews, que dans une veillée classique, c’est à dire sur une présence d’au moins quinze jours. On a beaucoup travaillé mais il faut voir la richesse qu’il y a ici et toutes les personnes qu’on a rencontrées, et toutes ces discussions, on ne pouvait pas passer à côté. Et on a toujours, malgré tout, le sentiment de ne survoler qu’une petite partie d’un tout, de ne faire que frôler la vie locale, de ne donner qu’un petit bout du tout. On ne peut pas être exhaustif de toute façon, et on ne veut pas l’être, laisser une marge, une ellipse, un interstice, laisser les choses nous échapper, ne rien arrêter, ne rien figer, n’être qu’un moment, un bout du mouvement de ce qui se passe ici, à Maisnil, à Houchin, à Ruitz.