Ça commence par la danse. Lucie et Gary. Sur un fond vidéo de bâtiments de la cité scolaire. Un court duo. Et puis ensuite Hervé, solo devant les portraits-citations fond jaune.
Après, c’est les quatre questions déclinées, et entrecoupées par les pas-de-couloir, et puis Godot, et puis Antigone. Et tout à la fin la longue et belle litanie des prénoms, qui a un accent nostalgique, comme à la Boltanski, un souvenir collectif très personnel. Des portraits de centaines de lycéens, comme Boltanski. On a pensé plusieurs fois au travail de Christian Boltanski pendant ces dix jours ici, à son travail sur la mémoire, sur le souvenir, sur le passé et le futur.
ça donne envie de pleurer tout sa =,(