A chaque veillée on emmène des livres. 17h45 ce sept novembre 2009, on tombe sur un extrait de Comme un Fracas de Jacques Henri Michaux qui cite Sartre, à la fin des mots: « longtemps j’ai pris ma plume pour une épée: à présent je connais notre impuissance ». Il est vrai que Sartre ajoute « N’importe: je fais, je ferais des livres; il en faut; cela sert tout de même. La culture ne sauve rien ni personne, elle ne justifie pas. Mais c’est un produit de l’homme: il s’y projette, s’y reconnaît; seul, ce miroir critique lui offre son image. » Alors-
Didier est rentré de sa tournée des commerces. Le match de football démarre. C’est derrière l’Espace Flandre, derrière la salle d’honneur, notre Q.G. Au stade.