En porte à porte dans la cité du bois Duriez. Il y a peu de monde, beaucoup de maisons condamnées. Le quartier est délabré et en voie de destruction. On rencontre un couple qui nous dit qu’ils veulent bien partir, mais qu’un relogement dans une maison n’est pas à l’ordre du jour , et qu’on leur a fait tant et tant de promesses, qu’on leur en fait tant à chaque élection que c’est difficile de croire qui que ce soit. Il dit qu’en tant qu’ancien mineur, on l’a trompé, roulé dans la farine, usé, qu’il a perdu la santé, et qu’aujourd’hui ils n’ont plus rien. Il dit que les gens ont oublié que la cité du bois Duriez a été une cité de mineurs. Qu’elle est oubliée de toute part, condamnée. Destruction en 2013, ou 2014. Alors pour eux, l’avenir est flou, et l’on sent une grande tristesse.