Rencontre avec des membres de l’Association franco-chinoise Pierre Ducerf à la Maison des Associations du 3ème arrondissement. Nous descendons dans les sous-sols dans les salles où sont donnés des cours de soutien scolaire à des élèves chinois.
C’est une association qui existe depuis plus de 20 ans. L’envie était et est toujours de créer du lien entre les communautés dans le contexte interculturel du quartier du Temple et de permettre ainsi une meilleure intégration des chinois. Les bénévoles y viennent notamment pour y faire du soutien scolaire et aider à la préparation d’examens. Les activités proposées permettent de mélanger les publics, permettre un accès à ceux qui n’y sont pas habitués ou qui n’en ont pas les moyens. Un accès : à la santé, à la culture, à l’aide juridique, à l’emploi, à l’information de manière générale.
Au Carreau du Temple, on trouvera notamment un cours de danse de salon, qui est une passion pour beaucoup de couples chinois !
Pierre, retraité, est devenu bénévole, parce qu’il avait du temps et pour se sentir utile, aider autant que possible.
Liu Yahui est une étudiante chinoise en stage à l’association pour observer son fonctionnement.
Sabine est coordinatrice pédagogique, salariée de l’association. De retour de Chine, elle a d’abord été bénévole. Ayant vécu dans un pays étranger, elle sait la difficulté de s’intégrer, d’apprendre la langue, de comprendre la culture. Alors dans l’association, il y a des médiatrices chinoises qui parlent couramment le français et vont dans les écoles, les hôpitaux pour traduire et pour expliquer les différences culturelles.
Stéphane, étudiant en management, apprend par lui-même le chinois parce qu’il le considère comme essentiel pour les échanges de l’avenir. Par ailleurs, il voulait participer à la vie associative, alors avec l’association franco-chinoise il réunit ses deux envies.
Tous les quatre ont accepté de jouer un extrait de En attendant Godot, où il est question d’une dispute à propos des paysages du Vaucluse. Face à Didier, comédien de la compagnie, ils se mettent en colère et tapent du poing sur la table. Ils y vont de bon cœur et sont épatants. Merci de votre accueil et de votre implication !