Tandis qu’Avignon bat son plein, à la Farique c’est tout vide ! On y est allé hier après midi pour travailler avec Sylvie Audouin qui nous disait combien elle avait regretté de ne pas avoir vu le travail qu’on a fait à Paris avec Les Turbulents. Elle effectue une recherche sur le 11/19, sur Culture Commune et Hvdz. Au regard des engagements de chacun d’entre nous, elle développe une réflexion approfondie sur le processus de fabrication des spectacles en lien avec les populations. Et sur la démarche plus spécifique des différentes équipes qui travaillent sur le site pour le développement culturel et le développement durable de la culture (qui passe nécessairement par une approche réformée du lien entre tous les acteurs d’un territoire). On a parlé aussi de Aimer si fort. Elle a assisté en février à la présentation publique d’une première étape du spectacle. On s’est posé la question de ce spectacle dans la parcours de la compagnie et de ce qui différencie le travail de plateau du travail en porte à porte. Sylvie Audouin nous rappelait combien ce qu’elle avait vu en février dans la nef de la Fabrique semblait correspondre à un tout qui caractérise l’engagement d’ Hvdz. C’est rassurant ! On a tellement de mal à se rendre compte ! On a trop souvent l’impression d’agir comme des imposteurs ! A toujours se demander ce qu’on fait là ? Est ce qu’on ne ferait pas mieux de dégager le terrain pour permettre à des plus jeunes d’en profiter ? On ne reviendra pas ici sur la spectacle d’Angelica Liddell, Tout le ciel au dessus de la terre, mais c’est de cela dont elle parle. Et bon sang, ça n’est pas l’effet du hasard, si on aime si fort…