Veillée # Dorignies

On a joué hier et avant hier à l’Hippodrome devant une salle pleine de dorinois, de douaisiens et d’amis. On a retrouvé presque tous les visages, reconnu les sourires et guetté les petits élans d’attendrissement jusqu’à être nous même envahis par l’émotion.
A la fin du spectacle, on s’est retrouvé une dernière fois pour se dire aurevoir, on aurait voulu prolonger un peu plus ce moment, mais la navette repartait. Le système a très bien fonctionné, beaucoup de dorinois sont venus par ce biais là. Quelqu’un s’est même exclamé « c’est fantastique, je suis venu à l’Hippodrome pour découvrir Dorignies! ».
Merci aux doriniens de nous avoir si chaleureusement accueillis. Merci à toute l’équipe du centre social, merci au Mille Club et à la Maison-relais pour les liens de proximité qu’ils tissent entre les gens au quotidien, merci à tous les habitants, deux semaines c’est le temps qu’il nous a fallu pour vivre au tempo du quartier, pour nous sentir un peu dorinois. Merci à Marie F. et toute l’équipe de l’Hippodrome. Les gens disent « Quand on quitte Dorignies, on y revient forcément un jour ». On espère vraiment pouvoir revenir un jour, d’ici là on vous souhaite pleins de bonnes choses et bon courage pour la suite!

C’est étrange de passer de la rencontre des gens (dans les rues, dans les maisons, dans les salles de sports, sur les péniches, les centres…) à la salle noire, mais c’est excitant aussi. On veut que la Veillée, l’ultime fête des quinze jours, soit à la hauteur des attentes de tous ceux qui nous ont fait confiance.

Les quinze jours de Veillée c’est comme préparer un grand dîner (très belle chanson de Dick Annegarn), un réveillon :

D’abord on passe des coups de fil, on s’organise, on va faire des courses (ça, c’est toute la préparation avant les quinze jours, un travail énorme entre l’Hippodrome, le centre social, les associations… Maggie coordonne cette phase) puis on prépare le repas, on fait la cuisine (on est arrivés au centre social et c’est la phase des interviews, des repérages pour Jérémie et sa caméra bionique, en fait, on ne sait pas qui est le plus bionique des deux), on prépare les plateaux pour l’apéritif, on dresse la table (ça, ce sont les acrobates qui débarquent au hangar à péniche ou dans les écoles et créent des vagues d’enfants dans les cours…) et puis c’est l’heure de la fête, les invités arrivent, on est contents de les voir) et la la fête commence… Ça, ce sont les soirs de Veillées.

On a pris un plaisir fou à préparer le dîner, on a pris le temps de parler, de rire, de se dire les choses. On a pris le temps de prendre son temps avec vous.

Pendant l’apéritif, on se détend, on rit. On arrive au repas, le temps passe vite, on ne peut pas parler avec tout le monde mais on est contents de se revoir. Et il y a toujours un instant suspendu qui embaume le cœur pour longtemps (ça, c’était la danse avec les belles personnes du Relais). Et puis, c’est l’heure de se dire « au-revoir », on remet les manteaux, on se promet de se revoir vite, on se dit que c’était vraiment une belle soirée, que la semaine sera plus belle après avoir vécu ce moment ensemble.

C’est ça Les Veillées, un repas de famille où on n’est pas obligé de porter le même nom pour se sentir de la famille.

 

C’est formidable de voir tout ce monde ! Voir tous ces gens ravis, enthousiastes, chaleureux ! Toutes ces embrassades comme si tout le monde avait l’impression d’avoir vécu une belle rencontre, une vraie rencontre ! A voir le spectacle on a l’impression que le public et les acteurs, danseurs, acrobates du plateau ne font qu’un ! On est tous de Dorignies et on en est fier ! Quelle bonne idée d’avoir mis en place des navettes de Dorignies jusqu’à l’Hippodrome, pour le spectacle (Les gens ne seraient pas venus puisque le soir il n’y a plus de transport en commun et Dorignies est loin du centre ville) ! Quelle chance on a ! Et c’est plein cet après midi et ce soir il reste quelques places !