Il y a des lecteurs qui diront les textes pendant le spectacle. Répétition aujourd’hui, samedi, dans l’amphithéâtre.
Héloïse, Nicolas, Fiona, Doriane, Lucie, Adjirina, Laurine, Charline, Léa, Kelly
Et puis il y a aussi ceux qui n’ont pas pu être là mais qui ont été présents toute la semaine :
Maureen, Mickaël, Anaïs, Melissa, Myriam, Nathalie, Julie, Marc, Marlène, Marie.
Et puis Charles, Pascal et Vanessa, profs de français, com et d’eps, qui ont monté, suivi, porté, préparé le projet. Merci !
A la fin d’une intervention avec une classe terminale – une classe très animée et joyeuse – on a demandé à un élève ce qu’il avait prévu de faire l’année prochaine, ce dont il rêve, et il a répondu :
Ben du théâtre ! ou du cinéma ! Je vais devenir célèbre ! Avec vos photos et vos films, ils vont me repérer, me faire signer des contrats, ça va aller à toute vitesse, je vais être très vite en haut de l’affiche ! Le rêve américain à ma portée !
On a fait notre toute dernière intervention, la dernière des dernières, vendredi 16h30, dans une classe de sanitaire et social. Ils nous attendaient avec impatience et on était en retard. Ils nous avaient préparé un petit spectacle. Deux chansons dansées/mimées.
La boulangère a quatre écus.
La chasse à l’ours.
On s’est dit, c’est incroyable la bonne humeur de cette classe. La joie de vivre. On a beaucoup ri. Après le petit spectacle ils ont dit : le ridicule ne tue pas, il empêche juste de faire plein de choses super !
On a fait ensuite le protocole photo à la cafétéria, sur les grands tabourets.
Angèle, notre ange gardien du Fanal, nous accompagne, nous dépanne, trouve des solutions pour tout, avec le sourire. Elle est partante et enthousiaste pour tout sauf pour une chose : se faire prendre en photo.
Au Fanal, il y a aussi Clémence et puis Cécile. On est tellement contents de les retrouver après notre veillée nazairienne, il y a deux ans. Et puis il y a Laura, qui est stagiaire au Fanal, et qui nous a suivis, a accompagné Didier dans les Godot et tout.
C’est un vrai accueil, une super équipe.
Si on ajoute à ça le dévouement et la joie de vivre des élèves de 1bpb, on peut dire qu’on est chanceux.
– Comment imaginez-vous la cité scolaire dans 50 ans ?
Tout le monde content, si, si
Cramée
Plus grande qu’une cité, une université
En ruine
Exactement comme aujourd’hui
Les bâtiment noyés dans le marais sur lequel ils ont construit
Futuriste, avec des escalators
Plus moderne
Abîmée, moche et nulle !
Remplie de professeurs sous-diplômés, sous le commandement du système éducatif, appliquant comme des moutons des cours inintéressants à des élèves pigeons.
Un parc, c’est la solution la plus enviable
Totalement écolo
Inexistante : on ne construit pas un lycée sur un marais !
Une maison de retraite
