Instantanés

On enchaîne dès la semaine prochaine sur une Veillée dans les environs de Douai. Mais on revient très bientôt à Dunkerque.  Au lycée Noordover en mars et pour le Retour sur… en avril. Et on a prévu quelques réunions pour organiser nos interventions dans Dunkerque et sa périphérie la saison prochaine. On va profiter du jour où le Bateau Feu fait Chappelle pendant le carnaval pour faire une réunion de travail avant l’après midi de fête. Il s’agit de mettre en place des portraits de village. Et d’autres Veillées et tout… Ce soir avec Céline et Sabine à 17H15 on fait un point sur le Retour sur… à Concorde. Magali du CDI du lycée de l’Europe se donne sans compter pour que l’Instantané du lycée de l’Europe soit une réussite.

Hervé et Didier répètent avec une dizaine de lycéens les textes du spectacle  et préparent les danses dans la grande salle 135 à l’autre bout de l’immense lycée de l’Europe. Cet après midi on prévoit un filage ou deux. Didier a fait le choix des textes dans les articles parus sur le blog de l’Instantané du lycée de l’Europe. Et des textes plus généraux sur l’art et les populations, l’art à l’école, le rôle de l’artiste. Et des slogans de mai 68.

Troisième jour au lycée de l’Europe. Aujourd’hui c’est répétition et montages. Montages vidéo et montage plateau.
Romain est arrivé, et puis l’équipe du bateau-feu, et aussi celle du lycée, pour monter la petite scène avec les praticables, les écrans, lumières, régies, et tout.
Jérémie et Martine montent montent montent les vidéos. Ils faut que tout soit prêt pour les répets de cet aprem. Urgence Urgence. Ça s’appelle pas Instantanés pour rien, on travaille dans l’instant, et pour chaque instant il y a un travail à faire. Magali est partie faire les photocopies des textes que Didier a sélectionné et que Flora a mis en page, vite, pour que les élèves qui vont les lire les aient ce matin. Didier est en salle 135 où il répète avec les élèves. Et Hervé aussi. Maggie a une montagne de boulot, parce que dès qu’on s’en va d’ici, on part à Douai, pour commencer lundi une veillée. Il faut tout préparer et réunir l’équipe. Et puis il faut faire aussi le journal des portraits de villages de la saison dernière, qu’on a promis pour fin janvier. Hop hop, au boulot.

Didier a rencontré une prof, ici, à Dunkerque, Lycée Europe, qui a raconté, après l’intervention Godot, qu’elle était originaire de Roussillon, et qu’elle connaissait la Famille Bonnelly. Elle a même goûté le vin rouge des Bonnelly. Et elle est allé voir le festival Beckett, qui a lieu chaque année à Roussillon. Il y a deux ans, ils ont joué en attendant Godot.

Vladimir : mais tu as bien été dans le Vaucluse ?
Estragon : Mais non, je n’ai jamais été dans le Vaucluse ! j’ai coulé toute mon existence ici, ici, je te dis !
Vladimir : pourtant, nous avons été ensemble dans le Vaucluse, j’en mettrai ma main au feu. Nous avons fait les vendanges, tiens, chez un nommé Bonnelly, à Roussillon !
Estragon (plus calme) : C’est possible, je n’ai rien remarqué, je te dis !

Ce soir ira-t-on à la Moule Rit? Avant de rejoindre l’Escale. Une journée qui se termine au lycée de l’Europe. Une autre. Une journée très active. Mille rencontres. Mille propositions. La nuit est tombée. Les lycéens sont partis. On est dans dans la salle de conférence. On s’affaire autour des ordinateurs, des textes et des images qui vont constituer le film spectacle qu’on va présenter après demain. Demain on répète avec un groupe d’élèves. On installe les tréteaux et les écrans. On a plein de travail encore. Du montage. Du montage. Du montage.