dimanche matin à Estrée (2)

Gervais, rencontré sur la Chaussée Brunehaut se souvient du temps où les briseurs de grès de la carrière voisine qui travaillaient jusqu’au dimanche midi venaient se distraire de leur harassante semaine dans les douze cafés d’Estrée et de sa descente à la fosse 10 de Sains en Gohelle pendant la guerre, on l’y avait appelé parce que de jeunes mineurs avaient été réquisitionnés par la Gestapo pour construire des blockhaus sur la côte. Elise est heureuse d’avoir osé, l’hiver dernier, tailler sévèrement son rosier blanc. Il a fleuri abondamment. Un jeune homme chantonne « mais non, mais non, Estrée n’est pas mort »

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